20 juillet 2007

infos sur le quartier

trouvées dans les délibérations du conseil municipal :

Projet de vidéo-protection urbaine : le Centre de Supervision et de Télésurveillance va s'implanter dans les futurs locaux de la Direction Générale de la Prévention et de la Protection, 40 rue Roger Salengro.
07/0466/EFAG

Opération "Les Jardins de la Villette" :
La Société Anonyme d'HLM Logirem, dont le siège social est sis 111, boulevard National dans le 3ème arrondissement, va réaliser un programme de 36 logements sociaux sis 66 traverse du Moulin de la Villette dans le 3ème arrondissement.
Ce programme est réalisé sur une friche industrielle situé en proche périphérie de l’Opération d’Intérêt National EUROMED participant ainsi au développement de l’offre nouvelle en logements sociaux (délibération n°06/0857/EHCV du 17 juillet 2006 ).
La typologie et les loyers prévisionnels s’établissent comme suit :






TypeNombreLoyer (en Euros)
11 170,20
2 10343,19
3 19526,71
4 6667,31

07/0536/EFAG

La Ville de Marseille est propriétaire des lots 50, 66 et 72 sis dans la copropriété du 6,8 rue Nouvelle cadastrée La Villette section B n°90.
Ces lots ont été acquis de la SCI Nouvelle des 3 Paliers le 28 septembre 1987 pour les besoins du service des Pompes Funèbres.
Ces lots étaient occupés depuis 1988 par le service des couturières de la Régie des Pompes Funèbres qui les a libérés suite à sa délocalisation.
La Société Marseille-Habitat s'est portée candidate pour acquérir ces lots en vue d'y réaliser deux logements relais. Cette opération nécessite la cession en pleine propriété de l'ensemble des lots propriété de la Ville.
Compte tenu de l’intérêt que représente cette opération, de sa vocation sociale et afin de permettre sa réalisation, il est effectué sur le prix estimé par les services du Domaine 320 000 Euros, une réfaction de 20% qui ramène le montant de cette cession à 260 000 Euros
07/0602/EHCV

12 juillet 2007

Un site pilote pour la future tour CMA-CGM

Devant la complexité de l'ouvrage à réaliser, le constructeur de la tour CMA-CGM, conçue par Zaha Hadid et qui s'élèvera sur le quai d’Arenc, a dû monter un chantier pilote à Plan-de-Campagne. Ainsi, la future plus haute Tour de Marseille est réalisée en kit en plein cœur du centre commercial, situé aux Pennes-Mirabeau.

Publié le mercredi 11 juillet 2007 dans La Provence

02 juillet 2007

Sur le port, la voracité des pickpockets n'a plus de limite

Avec les premiers gros départs, les voleurs peuvent dérober jusqu'à 10 000 euros par jour


"Yacine, viens me voir ! Qu’est ce que tu fous ? - Rien, je te jure. Y’a personne, aujourd’hui. On fait rien. — Bon allez, sortez vite de là, avant que ça tourne mal pour vous". Surpris quasiment en flagrant délit sur le Port autonome, circulant entre les files de voitures dans l’attente d’embarquer vers le Maghreb, Yacine et Mohamed portent beau. Pas le genre voleur, plutôt celui de voyageurs fortunés, qui rentrent au "bled" pour les vacances.

Stéphane, fonctionnaire de la Bac Nord, connaît par cœur les deux pickpockets. Depuis trois ans qu’il œuvre pour la sécurité du port autonome, il a pu mesurer les dégâts immenses que réalisent le duo et leurs acolytes. Ce week-end, avec le premier grand rush de voyageurs, leur chiffre d’affaires devrait d’ailleurs atteindre des sommets, à peine concevables. "Chaque jour, ils peuvent gagner entre 5 000 et 10 000 €, déplore Stéphane. Les familles qui rentrent au pays emportent très souvent de fortes sommes d’argent, en liquide. En plus, pour ne pas rater le bateau, ils déposent rarement plainte".


Ils sont une bande de sept à dix professionnels, entre 40 et 65 ans, à se partager le territoire sur le port. Leur méthode, le vol par ruse, ne varie guère. D’apparence tout à fait respectable, ils se font passer pour des passagers et engagent la conversation avec d’autres voyageurs en attente d’embarquer, avant de passer à l’action. Stéphane les repère de très loin : "Ils sont là tous les jours. Dès qu’ils nous voient, ils s’enfuient en sautant les grilles. Mais face à leurs victimes, ils sont très très performants. Yacine, celui que vous avez vu, a même l’habitude de porter un costume bien coupé pour inspirer encore plus confiance".

La principale technique consiste à détourner l’attention des gens se trouvant à proximité de la voiture, pendant qu’un complice se glisse à l’intérieur et dérobe la sacoche ou le sac contenant les billets. "Pour certains, ce sont des économies de plusieurs années qui disparaissent d’un coup. La dernière fois, Yacine a failli prendre un coup de couteau après avoir dérobé l’argent d’une vielle dame. Le fils est devenu fou. Le voleur a réussi à s’enfuir".

Ce marché particulièrement juteux suscite aussi les convoitises d’autres équipes, plus jeunes, qui agissent très différemment. Si les pickpockets ne maltraitent jamais leurs victimes, des voleurs plus jeunes n’hésitent pas à cogner pour arracher les sacs contenant les billets. À l’extérieur, la nuit, à proximité de la porte Chanterac, où des files de véhicules s’étendent parfois sur plusieurs centaines de mètres, se joue des scènes encore plus violentes. "Là, c’est le domaine des braqueurs, précise un enquêteur. Des malfaiteurs arrivent quelquefois sur des scooters avec des fusils à pompe. Ils attaquent deux ou trois voitures et repartent avec le magot."

Publié dans La Provence le samedi 30 juin 2007
Romain Luongo (rluongo@laprovence-presse.fr)