CIQ Arenc-Villette

De la Joliette à la Capelette, 100 000m2 de surfaces commerciales supplémentaires

Les Terrasses du port ont intéressé de nombreuses enseignes au Mapic. L'investissement global pour 41000m² de surfaces commerciales et 3000 places de parking est de 300M.

Nous avons commencé par "sauver" le centre-ville. Et dans notre 2e mandat, nous avons décidé de créer de nouvelles zones commerciales pour que les Marseillais consomment dans leur ville. Et ainsi récupérer la taxe d'habitation qui part à Plan-de-Campagne et à Aubagne, deux zones hors de la Communauté urbaine." Jean-Claude Gaudin a d'emblée rappelé, hier à Cannes, pour sa première venue au Mapic, Salon international de l'immobilier commercial, l'ambition de sa municipalité : créer 100 000 m² de surfaces commerciales supplémentaires.

Les terrasses du port
Le projet de centre commercial de la Joliette comprend 41000m² de surface commerciale. Il se veut un endroit touristique pour les croisiéristes mais surtout un centre à vocation régionale. Placé sur le territoire du port à la Joliette, il est porté par Foruminvest et devrait sortir de terre une fois la passerelle enterrée, soit en 2011. De très nombreuses enseignes, nationales ou marseillaises, se sont montrées intéressées. Le supermarché devrait être un Monoprix.

Rue de la République
L'artère haussmanienne réhabilitée devrait compter entre 30000 et 40000 m² de commerces. L'un des deux propriétaires, ANF, a déjà commercialisé une dizaine de boutiques avec l'ouverture d'un H & M depuis quelques semaines et celle de Séphora la semaine prochaine. Célio, Mango, Vert Baudet, Puma, Esprit, Hylton et Sinéquanone devraient ouvrir d'ici la fin de l'année. Chez Marseille République, Monoprix, la Banque Palatine, Body Minute et Lynx Optique ont déjà signé des ouvertures dès mars 2008. La réussite commerciale dépendra en partie de la réussite de la réhabilitation de la rue dans son ensemble.

Centre Bourse
L'agrandissement du Centre Bourse (5000 m² supplémentaires) fait partie de la requalification de la zone. Si le projet est quasiment finalisé, des problèmes de financement perdurent. "Nous n'allons pas tout payer et la Cégécé (propriétaire du centre) doit mettre la main à la poche", a expliqué hier Gérard Chenoz, adjoint en charge du centre-ville.