20 décembre 2007

Vive émotion à la Fédération du 3ème


les auteurs de l'agression ont été interpellés par la Police du 3e. On ne sait pas s'ils sont été placés en détention provisoire ou laissés libres sous contrôle judiciaire.

Jean-Noël Guérini victime d’un vol à la portière


Dimanche, vers 16h, la voiture du président du Conseil général, Jean-Noël Guérini, avec son chauffeur à bord, était stationnée devant le Docks des Suds (2e) à Marseille, lorsqu’un individu a ouvert la portière arrière pour s’emparer d’une veste en cuir déposée sur la banquette. Le voleur, âgé de 16 ans, a aussitôt été rattrapé par un équipage de la police des transports (SISTC).

Publié le mardi 18 décembre 2007

la célèbre veste en cuir de Jean-Noel GUERINI :

(images d'archives)

05 décembre 2007

Les égouts et les odeurs à Mirabeau-Villette.

Depuis 1896, toutes les eaux usées de Marseille sont regroupées dans une même galerie. Cette galerie (Le Grand Emissaire) débute avenue Roger Salengro, à l’angle du boulevard National, et se termine dans la calanque de Cortiou. Avant d’être rejetées en mer, depuis 1987, ces eaux sont déchargées de plus de 90 % des matières qu’elles transportent par la station d’épuration souterraine située derrière le stade Vélodrome.

Donc, dans notre périmètre, passe ce Grand Emissaire, sous l’avenue Roger Salengro. Il reçoit les eaux usées de la rue de Lyon, du Canet, de St Mauront, de la Belle de Mai, du boulevard National et d’Arenc .

Ces réseaux étant unitaires, les bouches d’égout recevant les eaux de pluie sont directement branchées sur l’égout, et c’est pourquoi, de la surface, on en perçoit l’odeur.

Depuis plusieurs mois, cette odeur est plus forte.

La principale raison en est la Société Cérexagri qui déverse des produits soufrés dans les égouts. Normalement, son raccordement devrait être bouché le 7 décembre 2007, car elle n’a pas respecté ses engagements de stopper ses rejets.

La deuxième raison, c’est que depuis maintenant trois ans, il ne tombe annuellement que 250 à 300 mm de pluie sur Marseille, au lieu des 500 à 600 mm habituellement. Les nappes phréatiques sont au plus bas, et il y a moins d’eau dans les égouts. Ce phénomène est accentué par une diminution de consommation des particuliers (chasse d’eau à deux débits au choix). Or on a constaté que cette baisse de débit favorise le développement de micro-organismes producteurs d’odeur.

Nous devrions donc, d’ici deux à trois mois (le temps d’évacuation des substances toxiques), ne plus souffrir d’une odeur aussi pestilentielle liée à la première raison. Et la SERAM travaille pour diminuer l’intensité des odeurs dans le contexte lié à la deuxième raison.

Mais de toute façon, nous devrons vivre, comme cela dure depuis 110 ans, avec le passage des eaux usés de plus de 100 000 Marseillais sous nos pieds.

Didier Fouquet, 04/12/2007


17 interpellations lors des manifestations contre la loi Pécresse

Aujourd'hui à Marseille, 17 étudiants et lycéens ont été interpellés par les forces de l'ordre dans le cadre des manifestations contre la loi Pécresse. Au niveau du lycée professionnel le Chatetelier dans le 3e, neuf jeunes (lycéens de l'établissement et éléments extérieurs) ont été arrêtés à la suite de caillassages en particulier sur le proviseur.

Du côté de Saint-Charles, six jeunes (dont un mineur) ont été interpellés alors qu'ils étaient en train d'envahir les voies de la gare (le trafic a été interrompu pendant 40 minutes). Deux autres personnes ont aussi été arrêtées dans différents endroits où étudiants et lycéens manifestaient. Les 17 interpellés ont été relâchés dans la soirée.

Publié le mardi 4 décembre 2007 dans La Provence

03 décembre 2007

A peine fini, le Dock des Suds risque-t-il la démolition ?

Rencontre attendue autour de l'avenir du Dock des Suds

Une réunion sur l'avenir du Dock des Suds devrait se tenir la semaine prochaine entre le port autonome, l'association Latinissimo et le promoteur immobilier Icade, a annoncé ce dernier hier. La salle de concert, qui vient d'être reconstruite, est menacée par le projet d'une tour de bureaux prévue sur leur parcelle de terrain. Icade, a remporté l'appel d'offres lancé par le port pour réaménager 2,5 hectares de terrain autour d'Arenc (2e). « Au vu des contraintes urbanistiques, le seul emplacement où l'on peut réaliser cette tour est la parcelle du Dock », estimait mercredi Jean Doste, directeur général d'Icade Tertial Régions.

F. L. - ©2007 20 minutes



Les collectivités ont pourtant payé 2,5 millions de travaux
À seulement quelques mois des élections municipales, le hangar de la sucrière (Arenc), qui accueille notamment la Fiesta des suds, est menacé, alors qu'il vient d'être rénové avec de l'argent public. La polémique enfle.


"Si les responsables d'Euroméditerranée remettent en cause l'avenir de la Fiesta sur le lieu du Dock des Suds, je prends l'engagement solennel, en tant que président du Conseil général et partenaire financier, de retirer le département d'Euromed."
confirmation sur le site de campagne du candidat Guerini
C'était lundi soir dans la salle principale du Dock des Suds et ce n'était pas du spectacle.

L'intervention de Jean-Noël Guérini, candidat socialiste aux municipales de mars (et principal financeur de l'événement musical d'automne la Fiesta des Suds), a fait l'effet d'une petite bombe. À Arenc, sur les terrains du Port autonome, le promoteur immobilier Icade, qui a remporté il y a un an l'appel à projets pour aménager l'Îlot Peyssonnel, sur 2,5 hectares, envisagerait de déplacer finalement le hangar à sucre pour y construire sa tour...

Alors même que l'association Latinissimo vient de finir les travaux du hangar pour 2,5 millions d'€ financés par les collectivités (Ville, Département, Région) et l'Europe ! Pierre Le Jeune, directeur régional d'Icade, se dit "désolé que ce débat soit public à ce stade de la discussion. Icade s'est engagé auprès du Port au maintien", sur l'un des 4 coins de l'Îlot Peyssonnel, du Dock des Suds. "Les projets évoluent. Nous sommes à un stade intermédiaire."

Au Port, on précise que "tant que la convention entre Icade et le Pam n'a pas été validée, on ne peut pas considérer le projet comme définitif." Florence Chastagnier et Bernard Aubert, responsables de Latinissmo, habitués aux coups durs, ont tenu à rappeler "l'harmonie totale qui régnait alors", mi-2006, "entre Icade, le Port, Euromediterranée et les collectivités". Ils ne comprennent pas l'évolution du projet d'Icade et s'interrogent avant d'aller voir les acteurs du dossier : "Qui dirige dans cette ville ?" "La question des fonds publics est un vrai paramètre", admet le directeur d'Icade.

"Mais, souligne un brin provocateur le secrétaire général de la Ville, Jean-Claude Gondard, ça a toujours été dit que ce n'était que du provisoire. Et Icade, avec ses 300 millions d' € d'investissement, c'est un projet d'intérêt majeur."
Par Christine François-Kirsch ( cfrancois@laprovence-presse.fr )

Publié le mercredi 28 novembre 2007 dans La Provence