17 janvier 2014

EMBAUCHE APRES DEUX JOURS D'ACTIONS



Félix-Pyat. Après deux jours d'actions, les habitants obtiennent leur dû.
Dix embauches ont été actées
n Entouré de tout les grands chantiers pour Marseille, le Parc Bellevue dans le quartier de Saint-Mauront (3e) n’avait pas un seul de ses jeunes embauchés sur l’un d’eux.
Et il a fallu deux jours de blocage du chantier des Docks libres en début de semaine pour obtenir enfin
10 embauches, 3 sur ce chantier et 7 autres dans des chantiers alentours.
Une situation dénoncée depuis des années par des travailleurs sociaux du quartier dont Noredine Moussa qui souhaite désormais « repartir sur de nouvelles bases », expliquait-il hier à la sortie d’une réunion technique. Un comité de pilotage qui suit désormais le dossier avec un délégué du préfet, la direction de Nexity, le Pôle emploi, la mission locale, l’Adapp 13, un représentant des Plans locaux pluriannuels pour l’insertion et l’emploi (Plie) et autres associations locales ainsi que le collectif des quartiers populaires de Marseille (qui est reçu aujourd’hui par le ministre de la Ville, François Lamy). L’embauche de jeunes du quartier, une évidence acquise dans la douleur.
Pourtant, la règle des 5% devrait l’imposer. Pas si simple. Sur les heures de travail estimées nécessaires à la réalisation du chantier, 5% doivent bénéficier à des habitants de zones urbaines prioritaires (ZUP). Le chantier des Docks libres est estimé à 6 000 heures mais Nexity a accepté de gonfler ce chiffre à 27 000 heures afin de porter à 15 le nombre d’embauches en ZUP
Marseille compte tant de ZUP que les premiers candidats compétents qui se présentent sont pris, sans qu’ils ne soient forcément du quartier.
C’est donc un problème de communication et de transversalité de l’information qui a privé les jeunes du Parc Bellevue d’une possibilité d’embauche.
Encore et toujours, la politique de la ville marseillaise souffre de sa lenteur.
P.P.   la Marseillaise

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