Ecole Ruffi. Les parents d’élèves
étaient mobilisés hier matin pour le déménagement de l’école.
Une classe
de maternelle frôle la catastrophe
n Le drame n’aura heureusement pas eu lieu
dans cette école maternelle du 3e arrondissement de Marseille où le plafond de
la salle polyvalente a bien failli tomber sur la tête des enfants d’une classe de
maternelle et de leur maîtresse le vendredi 13 février. Celui du premier étage
du bâtiment de la mairie qui héberge la salle polyvalente s’est quant à lui bel
et bien écroulé. « J’ai vraiment eu très peur, c’est inadmissible que nos élèves
et nous même soyons aussi peu en sécurité à l’école », lance Céline Pons,
l’enseignante qui a frôlé la catastrophe avec sa classe de 24 enfants de
maternelle ce jour-là. Pourtant, les services municipaux avaient donné leur feu
vert depuis la rentrée de janvier afin que l’école occupe à nouveau cette salle
polyvalente, au pied d’un immeuble en péril, fermée pour des raisons de
sécurité depuis des mois. Un incident grave qui vient malheureusement à la
suite de nombreux problèmes dans cette école de préfabriqués dont le caractère provisoire
dure maintenant depuis 11 ans. « Ce que nous voulons, c’est la construction
de notre école », affirme l’enseignante précisant que le plafond de la salle
polyvalente « s’était déjà écroulé » sans oublier les conditions
d’enseignement des élèves logés dans des préfabriqués. « Cela fait 11 ans
que ça dure, les courants d’air permanents, les fuites dans la salle d’eau des
petits dont le sol est très glissant », continue l’enseignante de l’école
dont les parents d’élèves étaient mobilisés hier matin pour réclamer enfin la
construction de leur établissement. Rassemblés devant une banderole où l’on pouvait
lire, « les oubliés d’Euromed », les parents d’élèves ont d’abord été reçus par
l’inspecteur de circonscription avant d’obtenir un rendez-vous mardi prochain avec
la déléguée en charge de l’Education à la mairie de Marseille Danielle
Casanova, pour solliciter la municipalité sur la construction de l’école pour
laquelle deux sites ont été proposés par Euroméditerranée. « Euromed a
proposé de construire l’école sur le site actuel ou à quelques pâtés de maisons
de là », explique l’enseignante dont le syndicat SNUipp a également
interpellé la mairie de secteur et l’adjointe à l’éducation
La
Marseillaise
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