20 février 2015

L'ECOLE RUFFI FROLE LA CATASTROPHE



Ecole Ruffi. Les parents d’élèves étaient mobilisés hier matin pour le déménagement de l’école.
Une classe de maternelle frôle la catastrophe
n Le drame n’aura heureusement pas eu lieu dans cette école maternelle du 3e arrondissement de Marseille où le plafond de la salle polyvalente a bien failli tomber sur la tête des enfants d’une classe de maternelle et de leur maîtresse le vendredi 13 février. Celui du premier étage du bâtiment de la mairie qui héberge la salle polyvalente s’est quant à lui bel et bien écroulé. « J’ai vraiment eu très peur, c’est inadmissible que nos élèves et nous même soyons aussi peu en sécurité à l’école », lance Céline Pons, l’enseignante qui a frôlé la catastrophe avec sa classe de 24 enfants de maternelle ce jour-là. Pourtant, les services municipaux avaient donné leur feu vert depuis la rentrée de janvier afin que l’école occupe à nouveau cette salle polyvalente, au pied d’un immeuble en péril, fermée pour des raisons de sécurité depuis des mois. Un incident grave qui vient malheureusement à la suite de nombreux problèmes dans cette école de préfabriqués dont le caractère provisoire dure maintenant depuis 11 ans. « Ce que nous voulons, c’est la construction de notre école », affirme l’enseignante précisant que le plafond de la salle polyvalente « s’était déjà écroulé » sans oublier les conditions d’enseignement des élèves logés dans des préfabriqués. « Cela fait 11 ans que ça dure, les courants d’air permanents, les fuites dans la salle d’eau des petits dont le sol est très glissant », continue l’enseignante de l’école dont les parents d’élèves étaient mobilisés hier matin pour réclamer enfin la construction de leur établissement. Rassemblés devant une banderole où l’on pouvait lire, « les oubliés d’Euromed », les parents d’élèves ont d’abord été reçus par l’inspecteur de circonscription avant d’obtenir un rendez-vous mardi prochain avec la déléguée en charge de l’Education à la mairie de Marseille Danielle Casanova, pour solliciter la municipalité sur la construction de l’école pour laquelle deux sites ont été proposés par Euroméditerranée. « Euromed a proposé de construire l’école sur le site actuel ou à quelques pâtés de maisons de là », explique l’enseignante dont le syndicat SNUipp a également interpellé la mairie de secteur et l’adjointe à l’éducation

La Marseillaise

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