Réunion du 4 novembre 2008
Synthèse des réunions et actions du mois d’octobre
Distribution du courrier
Mercredi 8 octobre : réunion avec Madame Catherine Chautard, directrice du service de distribution du courrier pour le 3e arrondissement, rue Loubon, à l’initiative de la fédération des CIQ du 3e arrondissement
Visite du centre de tri : arrivée du courrier de 5hà 8h du matin, premier tri mécanisé par quartiers, puis chaque facteur prend le courrier de son secteur et le trie selon sa tournée, la tournée s’effectue entre 8h et 13h.
Certains secteurs sont fixes, mais certaines rues ou certains groupes d’immeubles peuvent être rattachés à des secteurs différents selon le volume de courrier à distribuer (d’où parfois un facteur différend rencontré par les usagers).
Les colis sont gérés par un autre centre. Les boîtes postales font l’objet d’une gestion à part tant dans le tri que dans la distribution.
Tour de table : la directrice du centre de tri vient est arrivée à Marseille il y a six mois, venant du 93. Elle a noté de son côté quelques disfonctionnements et s’emploie à y remédier. Elle est attentive à nos remarques et mécontentements. Elle veut à la fois expliquer certaines raisons aux disfonctionnements, mais aussi prendre en compte nos critiques pour améliorer son service.
Les critiques des représentants des CIQ :
- pas toujours le même facteur, d’où des erreurs de dépôt dans les boîtes à lettres ;
- les avis de passage des recommandés sont déposés dans les boîtes à lettres alors que les usagers sont chez eux ;
- certaines impasses ou petits logements ne sont pas distribués alors que les boîtes aux lettres sont aux normes ;
- le courrier ne semble pas être distribué régulièrement, parfois rien pendant deux jours, puis un afflux le troisième jour ;
- l’accès aux bureaux de poste pose des problèmes : les usagers de Fonscolombes renvoyés sur Saint-Mauront National alors que ce bureau est déjà surchargé et exigu ; Saint-Mauront-National fermé sans préavis et sans information sur la date de réouverture ; National ne respecte pas les horaires d’ouverture (parfois plus d’un quart d’heure de retard) et n’accepte plus de client plus d’une demi-heure avant la fermeture.
Les réponses : Madame Chautard précise que les lettres recommandées doivent être présentées à l’usager, et qu’en aucun cas le facteur ne peut se contenter de laisser un avis de passage sans s’être assuré de l’absence du destinataire. Cet avis de passage doit mentionner l’heure et la date du passage du facteur et le bureau de poste où récupérer son courrier. Lui signaler si cela n’est pas fait. Cependant, le facteur n’est pas tenu de monter au-delà de deux étages.
La poste ne peut faire correctement son travail que si les règles sont respectées : boîtes aux lettres aux normes, noms inscrits correctement avec mention de l’étage, si nécessaire interphone. Le 3e arrondissement comporte des zones particulièrement vétustes ou délabrées où la distribution s’avère quasiment impossible. On ne peut pas obliger les propriétaires à installer des boîtes à lettres normalisées, mais il ne faut pas alors qu’ils se plaignent de ne pas recevoir leur courrier. Il est noté autour de la table que certaines personnes ne souhaitent visiblement pas recevoir de courrier !
A l’inverse, il est important que l’on adresse correctement et lisiblement son courrier (ne pas oublier le code postal), et il est fortement recommandé de faire figurer son adresse au dos de l’enveloppe pour faciliter le renvoi en cas d’impossibilité de distribution.
Les décisions : Madame Chautard prend note des adresses où il semble qu’il y ait des soucis et promet d’y remédier. Il est convenu de se revoir d’ici trois mois pour faire un nouveau point. A chaque CIQ de diffuser cette information et de recueillir les plaintes des usagers.
Police municipale
Lundi 13 octobre : Réunion des CIQ du 3e arrondissement avec Madame Pozmentier, conseillère municipale en charge de la police municipale, accompagnée de Monsieur Odiscalco, directeur de la police municipale, organisée par Mohamed Benaoun sur la proposition de la confédération des CIQ, en présence de Monique Cordier, sa présidente, accompagnée de Monsieur Tostain, secrétaire général.
Cette réunion est la première d’un contrat d’objectif mis en place entre la Ville de Marseille et la Confédération des CIQ concernant le fonctionnement de la police municipale.
Rappel : la police municipale est en charge des questions de sécurité routière, stationnement, et petite délinquance.
Exposé de Madame Pozmentier : depuis son élection, elle a pris la mesure et de la tâche et du fonctionnement des services de police. Plusieurs actions sont en cours, validés par le CLSPD (Contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance, loi du 5 mars 2007) : étude sur la délinquance des mineurs, information sur la toxicomanie dans les écoles primaires, violences faites aux femmes (sensibilisation dans les écoles sur les relations garçons / filles), sécurisation des espaces urbains : le dossier de vidéo protection est en cours et le système pourrait être mis en place courant 2009, la sécurité autoroutière.
Deux CLSPD sont prévus par an en plénière avec tous les représentants concernés (police nationale et municipal, Conseil général, Conseil régional, Justice, CIQ), plus des réunions mensuelles sur des points précis. A ces réunions peuvent être conviés les élus concernés, les associations, un cabinet de diagnostic. Un point important est que tous les élus se sentent concernés à un moment ou un autre par ces questions (jeunessse, social, équipements, urbanisme, transports, santé…) et que l’on fasse jouer la transversalité au niveau de la mairie centrale.
Rappel : le préfet Marx est en charge de la sécurité, le préfet Ngahane de la prévention. Il y a un référent spécifique pour la délinquance de la jeunesse.
Un secrétariat du service prévention de la délinquance est mis en place, c’est aux présidents de fédérations des CIQ de faire remonter l’information en en avisant la Confédération.
Questions des CIQ et demande d’interventions sur des points dangereux signalés :
- les squats des Roms : s’ils sont installés sur une propriété privée, la police ne peut intervenir, il faut que le propriétaire engage une procédure d’expulsion ; des associations se préoccupent des Roms (association SARA par exemple), se rapprocher d’elles ; mais ce problème est désormais un problème européen ; rappeler qu’être SDF n’est plus un délit.
- le Parvis des Arts pour la délinquance,
- la place Joséphine Roussel pour le trafic de drogue,
- la rue Camille Pelletan pour le stationnement anarchique,
- le boulevard National pour le stationnement anarchique, les trottoirs envahis par les vendeurs à la sauvette, les réparateurs d’automobiles, les musulmans pour la prière du vendredi au niveau de la mosquée, et le vol à l’arraché aux feux rouges,
- la rue Guibal pour le stationnement,
- le boulevard Salengro et la rue Chamson pour le stationnement illicite, signalement des niveaux du parking Logirem non utilisés,
- la rue de Ruffi pour les attaques du bus 70, les attaques aux personnes et aux véhicules arrêtés, et les parkings Euromed pour les effractions de véhicules,
- le trajet Salengro / Mirès ou Guinot vers la station de tramway pour les attaques aux personnes.
La règle du jeu veut que l’on se rencontre régulièrement, au moins une fois par trimestre, et que l’on examine à chaque réunion ce qui a été fait ou non, et ce sur quoi il faut faire porter ses efforts (pas plus de deux points par CIQ).
Rappel : les CIQ étaient conviés à la Direction Nord de la police municipale une fois par trimestre jusqu’au départ du commissaire divisionnaire Odiscalco sur ce même type de fonctionnement qui a porté ses fruits. Son successeur ne semble pas être disposé à le poursuivre.
Il a été signalé à Monsieur Odiscalco que la bande de jeunes qui sévissait à Fonscolombes et alentours semble s’être calmée : les commerçants (Schlecker, boulanger) ne se plaignent plus de leurs agressions depuis un an, et depuis avril dernier, ils ne considèrent plus les allées de Fonscolombes comme leur terrain de jeux et de dégradations. Ils ont cependant migré au-dessous de l’escalier du CAL où ils semblent poursuivre leur trafic de drogue et de scooters (cf. les récents incendies d’août et de septembre).
Police nationale
Présentation des Unités territoriales de quartier en mairie de secteur (UTeQ)
Ce sont 22 agents de la police nationale qui sont affectés en renfort et à titre expérimental dans les deux zones du 3e arrondissement qui sont Saint-Mauront et la Belle de Mai.
Ce qui signifie que les effectifs actuellement en place au commissariat de Félix Pyat pourront se redéployer sur les autres quartiers.
Ils ont pour mission bien sûr de réprimer la délinquance mais aussi de patrouiller et d’être en contact plus étroit avec la population et ses représentants.
Nous verrons avec nos collègues des quartiers concernés l’efficacité de ce dispositif, et si nous bénéficions vraiment du report des agents de Félix Pyat.
La propreté
Jeudi 16 octobre : réunion en mairie de secteur du comité de suivi sur la propreté, en présence d’Eugène Caselli, président de MPM.
Il s’agit d’installer dans la durée un comité de suivi afin de pouvoir résoudre graduellement les problèmes majeurs de la propreté urbaine. Ce comité est piloté par Antoine Rouzaud, élu MPM, les élus municipaux, les représentants des quartiers, il se réunit tous les deux mois.
Les contrats de sociétés prestataires arrivent à expiration en 2009, il s’agit donc de diagnostiquer leurs performances pour le prochain appel d’offres. Un plan d’action doit être formalisé pour janvier 2009.
Un exposé est fait sur les moyens mis en place par MPM et la quantification des déchets et de leur traitement. Il est évident qu’un gros retard a été accumulé en termes de moyens et en termes d’incivisme. Cet exposé devrait être transmis aux présidents de fédérations qui doivent faire suivre.
Les questions posées et les remarques :
- comment faire appliquer le cahier des charges par les entreprises et par les commerçants ?
- pourquoi n’y a-t-il pas d’arceaux spécifiques pour les cartons des commerçants ?
- les corbeilles ne sont pas toujours posées judicieusement
- pourquoi ne pas mettre un circuit d’enlèvement des encombrants à date fixe ?
- autrefois les cantonniers rencontraient la population et pouvaient faire de la pédagogie ou prendre en compte les problèmes exprimés, les responsables des sociétés prestataires ne passent jamais sur le terrain,
- la répartition des zones d’enlèvement et de nettoyage est complexe et mal définie : sur tel trottoir c’est une société, sur le trottoir d’en face c’en est une autre ou encore un service municipal, et la répartition des zones collectives et privées n’est pas claire non plus.
- Allo Mairie fait bien son travail.
Quelques réponses et indications :
80 % des appels parvenant à Allo Mairie concernent en fait les attributions de MPM.
Les contrôles sont faits chaque jour par des agents de MPM et des contrôles contradictoires sont effectués par les sociétés prestataires Veolia et ISS. Des pénalités sont mises en place.
Les commerçants ne doivent pas sortir leurs cartons le matin et ne doivent pas les mettre dans les conteneurs des particuliers.
Tout le monde doit sortir ses poubelles à partir de 19h seulement, et les rentrer après le passage des bennes. Il est demandé à la police municipale de verbaliser.
Le passage des bennes est souvent empêché par le stationnement anarchique.
Les enjeux de la culture dans le 3e arrondissement
Jeudi 23 octobre : A l’initiative de Serge Pizzo, le conseil d’administration de la Confédération a été invité à rencontrer l’équipe du théâtre du Gyptis
Monique Cordier et l’ensemble du CA ont été enthousiasmés par l’engagement social et territorial du théâtre. D’autres rencontres auront lieu pour approfondir les questions émises. Le CA a été convaincu des enjeux sociaux mais aussi économiques que représente un équipement culturel quand il joue la carte du public de façon active et déterminée.
A noter : Les associations et commerçants du 3e arrondissement sont invités gratuitement aux avant-premières des spectacles sur réservation (prochain spectacle : Les Caprices de Marianne, dimanche 16 novembre). Les adhérents des CIQ à jour de leur cotisation et sur la foi de leur carte d’adhésion bénéficient d’un tarif préférentiel de 15 € au lieu de 24 € pour tous les spectacles.
La prévention de la délinquance
Il vient de m’être confirmé par la mairie de secteur que Daniel Aing, éducateur de l'ADDAP, ne pourra être affecté à Fonscolombes comme nous le demandons depuis plus d’un an. Le contrat qui lui a été proposé trop tardivement ne correspond pas à ses aspirations et il quitte la France. Stéphane François, directeur de l’ADDAP, nous en avait déjà informé.
Synthèse des réunions et actions du mois d’octobre
Distribution du courrier
Mercredi 8 octobre : réunion avec Madame Catherine Chautard, directrice du service de distribution du courrier pour le 3e arrondissement, rue Loubon, à l’initiative de la fédération des CIQ du 3e arrondissement
Visite du centre de tri : arrivée du courrier de 5hà 8h du matin, premier tri mécanisé par quartiers, puis chaque facteur prend le courrier de son secteur et le trie selon sa tournée, la tournée s’effectue entre 8h et 13h.
Certains secteurs sont fixes, mais certaines rues ou certains groupes d’immeubles peuvent être rattachés à des secteurs différents selon le volume de courrier à distribuer (d’où parfois un facteur différend rencontré par les usagers).
Les colis sont gérés par un autre centre. Les boîtes postales font l’objet d’une gestion à part tant dans le tri que dans la distribution.
Tour de table : la directrice du centre de tri vient est arrivée à Marseille il y a six mois, venant du 93. Elle a noté de son côté quelques disfonctionnements et s’emploie à y remédier. Elle est attentive à nos remarques et mécontentements. Elle veut à la fois expliquer certaines raisons aux disfonctionnements, mais aussi prendre en compte nos critiques pour améliorer son service.
Les critiques des représentants des CIQ :
- pas toujours le même facteur, d’où des erreurs de dépôt dans les boîtes à lettres ;
- les avis de passage des recommandés sont déposés dans les boîtes à lettres alors que les usagers sont chez eux ;
- certaines impasses ou petits logements ne sont pas distribués alors que les boîtes aux lettres sont aux normes ;
- le courrier ne semble pas être distribué régulièrement, parfois rien pendant deux jours, puis un afflux le troisième jour ;
- l’accès aux bureaux de poste pose des problèmes : les usagers de Fonscolombes renvoyés sur Saint-Mauront National alors que ce bureau est déjà surchargé et exigu ; Saint-Mauront-National fermé sans préavis et sans information sur la date de réouverture ; National ne respecte pas les horaires d’ouverture (parfois plus d’un quart d’heure de retard) et n’accepte plus de client plus d’une demi-heure avant la fermeture.
Les réponses : Madame Chautard précise que les lettres recommandées doivent être présentées à l’usager, et qu’en aucun cas le facteur ne peut se contenter de laisser un avis de passage sans s’être assuré de l’absence du destinataire. Cet avis de passage doit mentionner l’heure et la date du passage du facteur et le bureau de poste où récupérer son courrier. Lui signaler si cela n’est pas fait. Cependant, le facteur n’est pas tenu de monter au-delà de deux étages.
La poste ne peut faire correctement son travail que si les règles sont respectées : boîtes aux lettres aux normes, noms inscrits correctement avec mention de l’étage, si nécessaire interphone. Le 3e arrondissement comporte des zones particulièrement vétustes ou délabrées où la distribution s’avère quasiment impossible. On ne peut pas obliger les propriétaires à installer des boîtes à lettres normalisées, mais il ne faut pas alors qu’ils se plaignent de ne pas recevoir leur courrier. Il est noté autour de la table que certaines personnes ne souhaitent visiblement pas recevoir de courrier !
A l’inverse, il est important que l’on adresse correctement et lisiblement son courrier (ne pas oublier le code postal), et il est fortement recommandé de faire figurer son adresse au dos de l’enveloppe pour faciliter le renvoi en cas d’impossibilité de distribution.
Les décisions : Madame Chautard prend note des adresses où il semble qu’il y ait des soucis et promet d’y remédier. Il est convenu de se revoir d’ici trois mois pour faire un nouveau point. A chaque CIQ de diffuser cette information et de recueillir les plaintes des usagers.
Police municipale
Lundi 13 octobre : Réunion des CIQ du 3e arrondissement avec Madame Pozmentier, conseillère municipale en charge de la police municipale, accompagnée de Monsieur Odiscalco, directeur de la police municipale, organisée par Mohamed Benaoun sur la proposition de la confédération des CIQ, en présence de Monique Cordier, sa présidente, accompagnée de Monsieur Tostain, secrétaire général.
Cette réunion est la première d’un contrat d’objectif mis en place entre la Ville de Marseille et la Confédération des CIQ concernant le fonctionnement de la police municipale.
Rappel : la police municipale est en charge des questions de sécurité routière, stationnement, et petite délinquance.
Exposé de Madame Pozmentier : depuis son élection, elle a pris la mesure et de la tâche et du fonctionnement des services de police. Plusieurs actions sont en cours, validés par le CLSPD (Contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance, loi du 5 mars 2007) : étude sur la délinquance des mineurs, information sur la toxicomanie dans les écoles primaires, violences faites aux femmes (sensibilisation dans les écoles sur les relations garçons / filles), sécurisation des espaces urbains : le dossier de vidéo protection est en cours et le système pourrait être mis en place courant 2009, la sécurité autoroutière.
Deux CLSPD sont prévus par an en plénière avec tous les représentants concernés (police nationale et municipal, Conseil général, Conseil régional, Justice, CIQ), plus des réunions mensuelles sur des points précis. A ces réunions peuvent être conviés les élus concernés, les associations, un cabinet de diagnostic. Un point important est que tous les élus se sentent concernés à un moment ou un autre par ces questions (jeunessse, social, équipements, urbanisme, transports, santé…) et que l’on fasse jouer la transversalité au niveau de la mairie centrale.
Rappel : le préfet Marx est en charge de la sécurité, le préfet Ngahane de la prévention. Il y a un référent spécifique pour la délinquance de la jeunesse.
Un secrétariat du service prévention de la délinquance est mis en place, c’est aux présidents de fédérations des CIQ de faire remonter l’information en en avisant la Confédération.
Questions des CIQ et demande d’interventions sur des points dangereux signalés :
- les squats des Roms : s’ils sont installés sur une propriété privée, la police ne peut intervenir, il faut que le propriétaire engage une procédure d’expulsion ; des associations se préoccupent des Roms (association SARA par exemple), se rapprocher d’elles ; mais ce problème est désormais un problème européen ; rappeler qu’être SDF n’est plus un délit.
- le Parvis des Arts pour la délinquance,
- la place Joséphine Roussel pour le trafic de drogue,
- la rue Camille Pelletan pour le stationnement anarchique,
- le boulevard National pour le stationnement anarchique, les trottoirs envahis par les vendeurs à la sauvette, les réparateurs d’automobiles, les musulmans pour la prière du vendredi au niveau de la mosquée, et le vol à l’arraché aux feux rouges,
- la rue Guibal pour le stationnement,
- le boulevard Salengro et la rue Chamson pour le stationnement illicite, signalement des niveaux du parking Logirem non utilisés,
- la rue de Ruffi pour les attaques du bus 70, les attaques aux personnes et aux véhicules arrêtés, et les parkings Euromed pour les effractions de véhicules,
- le trajet Salengro / Mirès ou Guinot vers la station de tramway pour les attaques aux personnes.
La règle du jeu veut que l’on se rencontre régulièrement, au moins une fois par trimestre, et que l’on examine à chaque réunion ce qui a été fait ou non, et ce sur quoi il faut faire porter ses efforts (pas plus de deux points par CIQ).
Rappel : les CIQ étaient conviés à la Direction Nord de la police municipale une fois par trimestre jusqu’au départ du commissaire divisionnaire Odiscalco sur ce même type de fonctionnement qui a porté ses fruits. Son successeur ne semble pas être disposé à le poursuivre.
Il a été signalé à Monsieur Odiscalco que la bande de jeunes qui sévissait à Fonscolombes et alentours semble s’être calmée : les commerçants (Schlecker, boulanger) ne se plaignent plus de leurs agressions depuis un an, et depuis avril dernier, ils ne considèrent plus les allées de Fonscolombes comme leur terrain de jeux et de dégradations. Ils ont cependant migré au-dessous de l’escalier du CAL où ils semblent poursuivre leur trafic de drogue et de scooters (cf. les récents incendies d’août et de septembre).
Police nationale
Présentation des Unités territoriales de quartier en mairie de secteur (UTeQ)
Ce sont 22 agents de la police nationale qui sont affectés en renfort et à titre expérimental dans les deux zones du 3e arrondissement qui sont Saint-Mauront et la Belle de Mai.
Ce qui signifie que les effectifs actuellement en place au commissariat de Félix Pyat pourront se redéployer sur les autres quartiers.
Ils ont pour mission bien sûr de réprimer la délinquance mais aussi de patrouiller et d’être en contact plus étroit avec la population et ses représentants.
Nous verrons avec nos collègues des quartiers concernés l’efficacité de ce dispositif, et si nous bénéficions vraiment du report des agents de Félix Pyat.
La propreté
Jeudi 16 octobre : réunion en mairie de secteur du comité de suivi sur la propreté, en présence d’Eugène Caselli, président de MPM.
Il s’agit d’installer dans la durée un comité de suivi afin de pouvoir résoudre graduellement les problèmes majeurs de la propreté urbaine. Ce comité est piloté par Antoine Rouzaud, élu MPM, les élus municipaux, les représentants des quartiers, il se réunit tous les deux mois.
Les contrats de sociétés prestataires arrivent à expiration en 2009, il s’agit donc de diagnostiquer leurs performances pour le prochain appel d’offres. Un plan d’action doit être formalisé pour janvier 2009.
Un exposé est fait sur les moyens mis en place par MPM et la quantification des déchets et de leur traitement. Il est évident qu’un gros retard a été accumulé en termes de moyens et en termes d’incivisme. Cet exposé devrait être transmis aux présidents de fédérations qui doivent faire suivre.
Les questions posées et les remarques :
- comment faire appliquer le cahier des charges par les entreprises et par les commerçants ?
- pourquoi n’y a-t-il pas d’arceaux spécifiques pour les cartons des commerçants ?
- les corbeilles ne sont pas toujours posées judicieusement
- pourquoi ne pas mettre un circuit d’enlèvement des encombrants à date fixe ?
- autrefois les cantonniers rencontraient la population et pouvaient faire de la pédagogie ou prendre en compte les problèmes exprimés, les responsables des sociétés prestataires ne passent jamais sur le terrain,
- la répartition des zones d’enlèvement et de nettoyage est complexe et mal définie : sur tel trottoir c’est une société, sur le trottoir d’en face c’en est une autre ou encore un service municipal, et la répartition des zones collectives et privées n’est pas claire non plus.
- Allo Mairie fait bien son travail.
Quelques réponses et indications :
80 % des appels parvenant à Allo Mairie concernent en fait les attributions de MPM.
Les contrôles sont faits chaque jour par des agents de MPM et des contrôles contradictoires sont effectués par les sociétés prestataires Veolia et ISS. Des pénalités sont mises en place.
Les commerçants ne doivent pas sortir leurs cartons le matin et ne doivent pas les mettre dans les conteneurs des particuliers.
Tout le monde doit sortir ses poubelles à partir de 19h seulement, et les rentrer après le passage des bennes. Il est demandé à la police municipale de verbaliser.
Le passage des bennes est souvent empêché par le stationnement anarchique.
Les enjeux de la culture dans le 3e arrondissement
Jeudi 23 octobre : A l’initiative de Serge Pizzo, le conseil d’administration de la Confédération a été invité à rencontrer l’équipe du théâtre du Gyptis
Monique Cordier et l’ensemble du CA ont été enthousiasmés par l’engagement social et territorial du théâtre. D’autres rencontres auront lieu pour approfondir les questions émises. Le CA a été convaincu des enjeux sociaux mais aussi économiques que représente un équipement culturel quand il joue la carte du public de façon active et déterminée.
A noter : Les associations et commerçants du 3e arrondissement sont invités gratuitement aux avant-premières des spectacles sur réservation (prochain spectacle : Les Caprices de Marianne, dimanche 16 novembre). Les adhérents des CIQ à jour de leur cotisation et sur la foi de leur carte d’adhésion bénéficient d’un tarif préférentiel de 15 € au lieu de 24 € pour tous les spectacles.
La prévention de la délinquance
Il vient de m’être confirmé par la mairie de secteur que Daniel Aing, éducateur de l'ADDAP, ne pourra être affecté à Fonscolombes comme nous le demandons depuis plus d’un an. Le contrat qui lui a été proposé trop tardivement ne correspond pas à ses aspirations et il quitte la France. Stéphane François, directeur de l’ADDAP, nous en avait déjà informé.
Il semble que les subventions du Conseil général ne permettent pas de créer un poste sur Fonscolombes, et qu’en l’occurrence, le CG ne souhaite pas dégarnir les dispositifs mis en place sur Bellevue et le Panier. Nous n’avons donc plus de présence d’éducateurs de rue à Fonscolombes, et ce, malgré les résultats positifs enregistrés en quelques mois grâce à la présence sur le terrain, volontariste, de François Murvian et Daniel Aing. Qu'ils en soient vivement et chaleureusement remerciés !
Pour information : l’ADDAP, c’est 9 millions € pour 210 salariés sur l’ensemble des Bouches-du-Rhône. Un éducateur formé débutant employé à temps plein, c’est 40 000 €.
L’hôpital Paré/Desbief
Une lettre commune avec le CIQ Saint-Lazare – Racati a été préparée pour la direction du projet. Elle fait état, tout d'abord, de notre soutien à ce projet structurant et valorisant pour nos quartiers. Elle fait part ensuite de nos inquiétudes quant aux incidences de la construction de l'hôpital sur le stationnement des résidents, le nouveau sens de circulation prévu, la localisation de la crèche souhaitée à proximité pour le personnel, la localisation de l'école d'infirmier(e)s prévue aussi en continuité avec l'hôpital.
Le CIQ doit prendre contact avec ANF Eurazeo de façon urgente pour connaître les projets sur l’ilot ex ALDI : quelles constructions et à quelle échéance ? quels commerces ? combien de nouveaux arrivants (logements / bureaux) ? quelles solutions pour le stationnement ?
Le dossier de l’église Saint-Martin d’Arenc
Sur la foi d’un projet écrit par le CIQ Arenc-Villette et cosigné avec le Comité du Vieux Marseille, ce dernier a rencontré la CMA-CGM et le promoteur immobilier Constructa avec l'association du Marceau pour solliciter leur aide en vue de la restauration de l’église. Ces rencontres ayant été positives, un rendez-vous est demandé à l’archevêque pour réunir un comité de pilotage sur la restauration et la réaffectation de l’église Saint-Martin d’Arenc, et sur la solution à trouver pour l’installation de l’établissement d’enseignement catholique souhaité par l’archevêché, ailleurs qu’en lieu et place de l’église.
Le Comité du Vieux Marseille a par ailleurs demandé le classement de l’église au titre des Monuments historiques (loi de protection de 1913). Ceci se fait en étroite collaboration avec le CIQ.
Pour information : l’ADDAP, c’est 9 millions € pour 210 salariés sur l’ensemble des Bouches-du-Rhône. Un éducateur formé débutant employé à temps plein, c’est 40 000 €.
L’hôpital Paré/Desbief
Une lettre commune avec le CIQ Saint-Lazare – Racati a été préparée pour la direction du projet. Elle fait état, tout d'abord, de notre soutien à ce projet structurant et valorisant pour nos quartiers. Elle fait part ensuite de nos inquiétudes quant aux incidences de la construction de l'hôpital sur le stationnement des résidents, le nouveau sens de circulation prévu, la localisation de la crèche souhaitée à proximité pour le personnel, la localisation de l'école d'infirmier(e)s prévue aussi en continuité avec l'hôpital.
Le CIQ doit prendre contact avec ANF Eurazeo de façon urgente pour connaître les projets sur l’ilot ex ALDI : quelles constructions et à quelle échéance ? quels commerces ? combien de nouveaux arrivants (logements / bureaux) ? quelles solutions pour le stationnement ?
Le dossier de l’église Saint-Martin d’Arenc
Sur la foi d’un projet écrit par le CIQ Arenc-Villette et cosigné avec le Comité du Vieux Marseille, ce dernier a rencontré la CMA-CGM et le promoteur immobilier Constructa avec l'association du Marceau pour solliciter leur aide en vue de la restauration de l’église. Ces rencontres ayant été positives, un rendez-vous est demandé à l’archevêque pour réunir un comité de pilotage sur la restauration et la réaffectation de l’église Saint-Martin d’Arenc, et sur la solution à trouver pour l’installation de l’établissement d’enseignement catholique souhaité par l’archevêché, ailleurs qu’en lieu et place de l’église.
Le Comité du Vieux Marseille a par ailleurs demandé le classement de l’église au titre des Monuments historiques (loi de protection de 1913). Ceci se fait en étroite collaboration avec le CIQ.
1 commentaire:
la rue Camille Pelletan pour le stationnement anarchique,
- le boulevard National,le boulevard de Paris, Salengro pour le stationnement anarchique, les réparateurs d’automobiles.
Je réside Bd National depuis 2005, ces problémes persistent et perdureront dans le temps. Pourquoi ne pas embaucher des agents contractuels pour le stationnemnet?
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