30 août 2007

Saint Lazare : quartier mitoyen de la Villette

cette zone située entre la Place JULES GUESDE et la Place JOSÉPHINE ROUSSEL a le triste mérite de concentrer tout ce qui se fait de mieux en matière de racailles marseillaises.





d'après La Provence, cette centaine d'interpellations concerne des auteurs d'attaques à main armée, de vols avec violences, de vols avec effraction et bien sûr des dizaines et des dizaines de dealers de drogues de tous ordres.

Les riverains sont régulièrement victimes de menaces et rackets

Excédés et terrorisés par 6 ans de trafic de drogue, d'agressions, de racket… les commerçants et les riverains ont décidé de porter l'affaire au grand jour.


Leur terreur n'a d'égal que leur ras-le-bol. Et là, on atteint le paroxysme. Si les commerçants et les riverains de Camille-Pelletan (Saint-Lazare) se sont décidés à témoigner, en suppliant que leur anonymat soit préservé, c'est qu'ils veulent mettre un terme à ce qui leur rend la vie infernale: "Un trafic de drogue qui dure depuis 6 ans mené par des dealers terrorisant tout le monde dès qu'on a le malheur d'ouvrir la bouche.""Ils m'ont obligé à force de menaces et de pressions à déménager une première fois, puis une seconde et là, je suis obligé de laisser le magasin à un employé, j'ai trop peur, rage un patron de boutique. On deale devant ma porte, et si j'ai le malheur de dire quelque chose, on me tabasse."

Le règne de la terreur
Une riveraine, qui veut aussi briser cette loi du silence dictée par la peur, raconte: "Quand j'ai découvert que mon ascenseur servait de planque et que j'ai râlé parce qu'ils avaient explosé la porte d'entrée, ils m'ont menacée de mettre le feu à l'immeuble, m'ont craché dessus… Cela s'était calmé mais depuis le début de l'année ça reprend de plus belle (NDLR, lire ci-contre). On ne peut plus accepter le règne de la terreur." De l'intimidation aux actes, "ces petits groupes conduits par quelques majeurs faisant travailler des mineurs" ont déjà fait des victimes, comme cette commerçante qui n'a plus pu travailler pendant un an.

"Vous savez, ils sont armés souffle-t-elle. Je suis terrorisée et n'ose plus aller dans le quartier. Et avec le racket en prime, c'est l'horreur. Certains commerçants ont été obligés de tirer le rideau. Nous, nous essayons de vendre mais nous n'y arrivons pas. Les nouveaux se mordent les doigts de leur investissement. Il faut que ça cesse et pour cela arrêter ces trafiquants qui tiennent tout le réseau de la Porte d'Aix au bas de Camille-Pelletan."

Par Alexandra Cefai ( acefai@laprovence-presse.fr )

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