Frais-Vallon, station de métro. Dimanche après-midi, 15h. Tous les commerces sont fermés. Les rares personnes qui traversent la "galerie commerciale" fantôme pressent le pas. Sur l'esplanade de la RTM, une poignée de jeunes, capuches ou casquettes vissées sur la tête, font du rodeo avec leurs scooters. Des jeunes filles passent, presque en courant. L'une d'elles se prendra même une claque derrière la nuque accompagnée d'une insulte…... Ici, "l'étranger" préfère ne pas s'attarder. C'est au bas des escalators du métro, côté La Rose, que reprend un semblant de vie. Dans le premier commerce ouvert. "Le bar des quatre chemins". C'est là que se trouvait Azzedine, 38 ans, samedi soir, bien en vie. Avant de trouver la mort dans l'antre de ces jeunes que la simple vue d'un scooter a transformés en meurtriers...
"Azzedine avait posé son scooter là, juste devant le bar, raconte un témoin du drame, encore sous le choc de la perte d'un copain. Il avait mis ses clefs dans son casque, sur la table". C'est l'heure de l'apéro. Azzedine ne se méfie pas. Le quartier, il le connaît. Il y a habité des années. Et même s'il a déménagé, il a gardé ses habitudes. Mais les jeunes, eux, ne le connaissent pas, Azzedine. C'est "un étranger". Alors, on entre dans le bar, on prend les clefs et on s'empare du scooter. Comme ça… Juste parce qu'on en a envie.
"Azzedine est parti comme un fou derrière eux, poursuit un client du bar. Il a rattrapé un jeune sur un autre scooter. Il a commencé à s'énerver. Il voulait qu'on lui rende ce qu'on lui avait volé. Et d'un coup, ils lui sont tombés dessus". Coups de pied, coups de poings… Azzedine se défend comme il peut. "Mais qu'est-ce qu'il pouvait faire contre 10 ou 15 personnes ?, souffle un témoin du drame. Même si c'est des minots, qu'ils ont quinze ou seize ans, ils font mal !" Surtout lorsque l'un d'eux sort un couteau et le plante dans le ventre d'Azzedine.
Dans la seconde, les agresseurs disparaissent. Azzedine, grièvement blessé mais conscient, regagne "le bar des quatre chemins". Les traces de sang, encore visibles hier après-midi, sur les escalators, témoignent de la gravité de la plaie. Les pompiers médicaliseront la victime sur place avant de la transporter à l'hôpital Nord. Deux heures plus tard, l'état d'Azzedine empirait. À 23 heures, il était déclaré mort. "Et tout ça parce qu'il a voulu récupérer son scooter !, s'emporte un ami. Elle est foutue cette cité. Abandonnée. Laissée aux mains d'une bande de gamins sans plus aucun respect pour rien."
Le fugitif piégé par l'absence de casque
Le pilote d'un scooter, âgé de 33 ans, a été contrôlé, lundi à 23h45, boulevard de Paris (Marseille3e ), parce qu'il ne portait pas de casque . Après vérification de son identité, les policiers se sont rendu compte qu'il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt. Il est en garde à vue.
Deux femmes spécialisées dans l'escroquerie à la carte bancaire
Deux jeunes femmes, qui s'étaient spécialisées dans le vol et l'escroquerie à la carte bancaire, ont été interpellées par les policiers de la Sûreté départementale de Marseille. Contrôlée sur un scooter, rue Ferdinand-de-Lesseps (Marseille 3e), la première, 28 ans, faisait l'objet d'une fiche de recherches pour des faits similaires à Montpellier. Elle a été trouvée porteuse d'une carte bancaire qui appartenait à une personne de 82 ans.
Sur elle, les enquêteurs ont découvert 1500€ en liquide. Elle a expliqué avoir dérobé la carte en volant le sac de sa victime, puis l'avoir contactée en se faisant passer pour une policière, afin d'obtenir le code confidentiel. Sur sa complice, âgée de 19 ans, les enquêteurs ont trouvé 800€. Les deux auteurs sont en garde à vue.
Deux voleurs gâchent les vacances de croisiéristes
"Et voilà comment on gâche les vacances de nos croisiéristes !", déplorait hier un fonctionnaire de police. C'est la triste histoire vécue en effet par une famille qui s'était retrouvée à Marseille pour la circonstance, dans la nuit de vendredi à samedi. Il est environ 2h du matin, ils se trouvent boulevard de Dunkerque, à Marseille (2e), dans l'attente matinale de leur navire, quand deux individus les prennent pour cible. L'un d'eux ouvre la porte arrière de leur véhicule, s'empare d'un sac à main et tente de prendre la fuite avec. Il rejoint alors un complice monté sur un scooter.
Un signalement est toutefois diffusé. L'un des membres de la famille, à l'oeil particulièrement avisé, explique que le voleur porte un bracelet orange au poignet. Il n'en faudra pas davantage. Quelques minutes plus tard, un suspect est repéré par un équipage de Brigade anti-criminalité (Bac) qui circule dans le secteur. L'auteur est formellement reconnu par ses victimes. Il est depuis en garde à vue. La police mettra aussi la main sur le butin, soit environ 1000 euros en numéraires, ainsi qu'une carte bancaire.
Victime d'une tentative de car-jacking, il parvient à s'enfuir
Le propriétaire d'un 4X4 Mercedes qui rentrait chez lui vendredi soir, peu après 23h, avenue Marcel-Pagnol à Allauch, a été attaqué par deux individus, alors qu'il franchissait le portail de son domicile. Les deux hommes à scooter ont brandi un fusil, mais l'automobiliste ne s'est pas laissé faire. Il a accéléré et percuté le scooter qui a pris la fuite, parvenant ainsi à se dégager. L'alerte a été donnée aux services de police. La Sûreté départementale de Marseille est saisie.
Une caissière aspergée de gaz lacrymogène
Deux individus ont braqué une caissière du supermarché Casino, à La Rouvière, jeudi soir, vers 19 heures à Marseille. Comme la jeune femme résistait, ils n'ont pas hésité à l'asperger de gaz lacrymogène pour s'emparer de l'argent.
Alors qu'ils prenaient la fuite sur un scooter, sur lequel les attendait un troisième complice, un témoin les bousculait et faisait tomber la caisse. C'est bredouille qu'ils ont pris la fuite.
source La Provence